Le Gr20, la mythique randonnée au coeur de la Corse suscite de nombreuses questions. La première pour moi fut « Est ce que j’en suis capable? » C’est en le faisant que j’ai eu une réponse définitive. Avant de me lancer je fus dans le doute, peut-être comme vous là maintenant… Mais il faut se lancer, se donner les moyens de réussir car cette randonnée en vaut vraiment la peine!
Aujourd’hui, après avoir parcouru tranquillement le GR20 en 15 étapes, je partage mes conseils pour réussir le GR20.
Certainement que tous les points discutés sont bons pour toute randonnée. Mais je vais vous parler de ce que je connais et étayer de détails concernant le GR20.
Tout d’abord, je tiens à dire que je ne suis pas une randonneuse chevronnée… Mis à part le GR129 sur les sentiers peu vallonnés de Belgique pendant 11 jours, je n’ai pratiqué aucune autre randonnée sur plusieurs jours! Alors commencer par le GR20, c’était un sacré défi. Mais je suis jeune, mon corps s’adapte et puis je suis tout de même un peu sportive puisque je pratique l’escrime.
Des bonnes chaussures pour le GR20
Une des causes d’abandon sur le GR20 sont les ampoules aux pieds! Croyez-moi qu’être mal dans ses chaussures pendant plus de 6 heures peut tuer votre moral… voire même vos pieds! Une ampoule mal soignée peut rapidement s’infecter et votre randonnée sera terminée. C’est ainsi que j’ai rencontré un gars sur le GR20, qui bien mieux entraîné que moi, a du arrêter car il n’a pas pris soin de ses pieds et ses ampoules se sont infectées…
Alors une bonne chaussure n’existe pas dans l’absolu. LA bonne chaussures c’est celle qui correspond à votre pied et à votre manière de marcher. Le plus important c’est de la tester, de la casser comme on dit! Et pour ce, il faut aller l’essayer en magasin. Souvent, il faut prendre une taille au-dessus de votre taille habituelle. En effet, votre orteil ne doit pratiquement pas toucher le bord quand vous descendez…
Ensuite, il faut la tester sur le terrain et faire du kilomètre. Une petite balade n’est pas suffisante, il faut l’endurer pour qu’elle s’assouplisse.
Il faut savoir que le terrain sur le GR20 va détruire votre semelle. Une suite de cailloux et de rochers qui accrochent, ça ne fait pas plaisir à votre chaussure. Ne prenez pas de semelle trop molle, ni des chaussures déjà trop usées.
Des chaussures de trail ou des chaussures de rando?
Chacun son truc mais pas des sandales! Personnellement, ayant des chevilles plutôt faibles et aimant marcher avec des grosses chaussures, j’ai opté pour une chaussure de randonnée avec haute tige.
Mais j’ai vu beaucoup de personnes marchant avec des chaussures de trail. Elles sont plus légères, ce qui est un gros avantage. Mais il faut bien la choisir pour ne pas finir sans semelles car, je le répète, le terrain est abrasif!
Partir léger
C’est un conseil que vous retrouvez souvent mais il est tellement vrai! Le poids de votre sac influencera la réussite de votre randonnée ainsi que son confort… Le terrain étant une succession de montées, de descentes, de cailloux déstabilisants et d’escalade, un sac léger sera votre meilleur ami pour braver les obstacles au mieux! Sans parler de vos genoux qui vous remercieront…
Même en partant en autonomie, il est possible d’alléger son sac en prenant du matériel haut de gamme!
Il est conseillé de partir avec 12 kg, le poids de l’eau compris.
Pour la petite histoire, j’ai pesé une première fois mon sac qui était bien trop lourd, 13 ou 14 kg sans eau, si je me souviens bien. J’ai tenté de l’alléger mais je n’ai pas voulu me faire peur en le re-pesant… Cependant, après la 5ème étape, quand ma cousine a arrêté. J’ai troqué mon sac de couchage contre le sien, 2 fois plus léger. J’ai abandonné un pantalon et quelques médocs. Ma vie a changé… Plus sérieusement, le poids va influencer le plaisir que vous aurez à marcher!
Prendre des bâtons de marche
Je n’y croyais pas quand on m’a dit de prendre absolument des bâtons de marche. Mais ça aide vraiment! Autant dans les montées que dans les descentes.
Dans les descentes, ils permettent de soulager vos genoux et de répartir le poids sur 4 points au lieu de 2. Dans les montées, ça vous aide à grimper. A plat, ça vous donne du rythme. Dans les passages à escalader, ils ne servent à rien et vous avez envie de les balancer mais vous savez que ce sont vos meilleurs amis, sur qui vous pouvez toujours vous appuyer alors vous prenez sur vous…
Je n’y croyais tellement pas qu’on a pris une paire de bâtons pour 2… Ce qui n’était pas très efficace au final! Bon, j’ai récupéré la paire pour moi toute seule à la 5ème étape…
Si vos genoux sont en mauvaise condition ou qu’ils ne sont pas entraînés, je vous conseille vivement les bâtons!
Allez à son rythme
C’est certainement le conseil le plus important! Au risque de me répéter, je ne suis pas une randonneuse chevronnée et j’ai donc décidé de marcher une étape par jour.
Surtout n’essayez pas de vous coller au rythme d’un groupe qui ne vous convient pas! Si vous partez en groupe, mieux vaut que chacun aille au rythme qui ressent être bon pour lui et que chacun s’attende régulièrement (et s’encourage!).
Je partais tôt au matin, vers 4-5 heures pour les étapes les plus longues. Je pouvais aller à mon rythme, prendre de nombreuses photos et vidéos et j’arrivais souvent pour 12h-14h (exception sur certaines étapes où je suis arrivée vers 11h ou d’autres à 16h). Pourquoi arriver si tôt au refuge?
- Pour avoir une douche chaude en passant dans les premiers
- Avoir le temps de laver ses vêtements, de le faire sécher, de manger tranquillement, de discuter avec les autres randonneurs, de se reposer,…
- Eviter les orages qui tombent régulièrement fin d’après-midi
- Etre reposée pour le lendemain.
- Eviter la chaleur de l’après-midi
- Si pas de réservation, arriver en premier pour avoir une tente ou un lit
Ecouter son corps
Ne sachant pas comment mon corps allait réagir, s’obliger à s’arrêter à chaque étape est la meilleure solution pour ne pas tomber dans l’excès et la fatigue extrême.
Repousser ses limites, c’est bien. Mais, il faut pouvoir s’arrêter et dire stop quand le corps ne tient plus. Ma cousine a du arrêter le GR20 après la 5ème étape. Ça faisait 2 étapes que son genou la faisait souffrir. Et arrêter le GR20 a été une très bonne décision pour ne pas aggraver la situation. Les jours suivants, elle avait du mal à marcher sur terrain plat…
Combien d’étapes par jour sur le GR20?
C’est donc une réponse qui dépend de vous. Cela dépend du temps et de l’argent que vous disposez ainsi que de votre condition physique.
Néanmoins, je vais vous étayer mon itinéraire en 15 étapes et les lieux où j’ai logé.
- Etape 1 Calenzana – Ortu di u Piobbu. Nuit en refuge du Parc Naturel Régional de Corse (PNRC).
- Etape 2 Ortu di u Piobbu – Carrozzu via Bonifatu. Nous avons pris une variante moins vertigineuse par Bonifatu. Nuit en refuge du PNRC
- Etape 3 Carrozzu – Ascu Stagnu. Nuit en refuge du PNRC mais possibilité de loger à l’hôtel. Ascu Stagnu est une station de ski, bien desservie en nourriture et logement.
- Etape 4 Ascu Stagnu – Tighjettu. Obligation de prendre la variante par la pointe des éboulis (près du Monte Cintu, sommet le plus haut de Corse) et ne plus passer par le cirque de solitude. L’étape est plus longue, temps théorique de 8 heures. Nuit en refuge du PNRC. Mais possibilité de dormir dans une bergerie à 25 minutes de là mais toujours sur le GR20, la bergerie « U Vallone ».
- Etape 5 Tighjettu – Ciottulu di i Mori (refuge du PNRC) – Castel Di Vergio. Nous ne nous sommes pas arrêté au refuge Ciottulu di i Mori mais un peu plus loin (1h environ) à l’hôtel Castel Di Vergio qui propose aussi des nuits en dortoirs. Nuit en dortoir mais avec plus de confort qu’un refuge du PNRC
- Etape 6 Castel di Vergio – Manganu. Nuit en refuge du PNRC. Mais bergerie 30 minutes avant, les Bergeries de Vaccaghja.
- Etape 7 Manganu – Petra Piana. Nuit en refuge du PNRC.
- Etape 8 Petra Piana – Onda. Nuit en refuge du PNRC.
- Etape 9 Onda – Vizzavona. Vizzavona est un retour à la civilisation. Il y a beaucoup de logement allant du camping à l’hôtel à Vizzavona et aussi de quoi se ravitailler. Pour ma part, j’ai logé la Halte du Prince au col de Vizzavona dans des cabanes en bois partagées.
- Etape 10 Vizzavona – E capannelle. Nuit au gîte U-Fugone (douche chaude et gardien très accueillant!) mais bergerie du PNRC disponible aussi.
- Etape 11 E capannelle – Prati. Nuit en refuge du PNRC
- Etape 12 Prati – Usciolu. Nuit en refuge du PNRC
- Etape 13 Usciolu – Bergeries de Croci via l’ancien GR20 (qui ne passe pas par le refuge de Matalza et les bergeries de Basseta). Nuit aux bergerie de Croci (très chouette endroit!)
- Etape 14 Bergerie de Croci – Asinau (bergerie et refuge détruit) – Bavella via la variante « alpine » par les aiguilles et détour par le Mont Incudine (que je conseille vivement). A Bavella, plusieurs gîtes et hôtels sont disponibles. Je suis allée à l’auberge du col de Bavella.
- Etape 15 Bavella – I Paliri (refuge du PNRC) – Conca. J’ai pris un bus pour aller à un camping sur la plage.
Les 3 dernières étapes ont été faites plus rapidement que ce que le Topoguide proposait. J’ai réalisé 3 étapes en 2 jours.
Il est possible de le faire en beaucoup moins d’étapes. Personnellement, je me serais sentie capable d’en doubler quelques-unes (la 6, 7, 8, 9, 10, 12). Certainement pas les premières qui me semblait très dures.
Après coup, je pense avoir eu besoin d’un temps adaptation. Trois ou quatre jours ont suffi à mon corps pour se sentir habitué et ne plus souffrir des courbatures.
Pourquoi ne pas les avoir doublées? Primo, parce que j’avais fait des réservations. Deuzio, ça m’obligeait à m’arrêter. Je pense que si javais poussé trop l’effort, je n’aurais peut-être pas été capable les lendemains…
Ecouter la montagne (enfin les gardiens du moins)
Ecouter la montagne, c’est ne pas y aller quand elle vous crie qu’il va neiger, pleuvoir, tonner,… C’est rester humble devant Dame Nature et ne pas vouloir forcer à tout prix! Les gardiens des refuges sont souvent de bons conseils pour la météo. Il ne faut pas avoir peur d’attendre un jour pour continuer ou de prendre une variante qui ne passe pas par les cols pour éviter un temps trop venteux…
Mieux vaut prévoir un ou deux jours en plus au programme et les passer à la plage si on a été trop rapide sur l’itinéraire!
J’ai eu énormément de chance au niveau de la météo. Je n’ai pas eu d’orage, un peu de pluie en fin de journée, un temps venteux pendant quelques jours et 35°C sur ma dernière journée… J’ai rencontré quelques névés tardifs qui ne posaient aucun problème. Contrairement à d’autres randonneurs qui ont du braver le froid, l’orage, la pluie, qui ont du rebrousser chemin ou sont restés une journée en refuge… J’ai eu un GR20, si je puis dire, facile! La meilleure saison pour faire le GR20 est fin juin. Mais d’une année à l’autre, ça peut être bien différent!
De la motivation pour réussir le GR20
La condition physique c’est une chose, l’équipement une autre et la motivation encore une autre! Il faut des trois pour faire un bon GR20. La condition physique doit être correcte, l’équipement doit être testé et la motivation doit être là!
La motivation, c’est ce qui vous fera continuer quand la pluie tombera sur votre visage, que la sueur dégoulinera… Bref, la goutte qui peut faire déborder le vase! Mais vous êtes motivé alors vous foncez vers votre objectif.
Je pense sincèrement que le faire avec une personne de confiance et avec qui vous vous entendez bien peut être d’un grand secours quand le moral est dans les chaussettes!
Avoir une personne avec qui discuter fait passer le temps plus vite sur les tronçons monotones et permet de s’émerveiller à deux quand les panoramas sont splendides.
Comment je me suis organisée pour le GR20?
La grande question est : Faut-il réserver à l’avance?
Réserver ne vous permet pas d’improviser sur les étapes, ni de prendre un jour de pause. Mais réserver vous permet d’être certain d’avoir un toit ou une toile au dessus de votre tête. Et les refuges sont plein rapidement! Il faut penser à réserver dès mars sur le site du Parc Naturel Régional de Corse! Partir avec sa propre tente semble la solution parfaite. Mais la tente pèse lourd… Il n’y a pas de meilleur solution.
Je suis partie sans tente pour m’alléger un maximum et ne pas avoir à acheter une tente de compétition! J’ai donc tout réservé à l’avance. Excepté pour Asinau où le refuge avait brûlé et où je n’arrivais pas à joindre une autre bergerie. J’ai donc changé mes plans sur place pour sauter l’arrêt à Asinau. Je suis allée jusqu’au bergerie de Croci pour aller un peu plus loin que celle prévue à Basseta. Ensuite, je suis allée à Bavella plutôt qu’à Asinau et enfin je suis allée directement à Conca sans m’arrêter à I Paliri qui était trop proche de Bavella pour une journée de randonnée.
Je me suis armée du topoguide de la Fédération Française de Randonnée pour avoir un livre léger contenant l’itinéraire, les cartes ainsi que les numéros des hébergements. Ce n’est pas le plus complet mais il n’est pas très encombrant à prendre avec soi. C’est une bonne base pour préparer son GR20. Ensuite, Google et Madame Bougeotte sont vos amis pour vous aider dans vos démarches! J’ai notamment longuement parcouru le site Gr20 Infos qui est une mine d’infos.
Pour le plaisir des yeux, voici la vidéo du GR20 de Madame Bougeotte :
Merci pour ton retour détaillé sur le GR20, très complet et très clair!
Salut, sympa ton récit, petite question, quand tu parles des étapes que tu peux doubler, c’est à dire ?
6-7, 8-9, 10 ?, 11-12 ? Merci pour l’info 🙂
Et autre petite question le temps donné topo est-il réaliste ou plutôt vu à la baisse pour une randonneuse de ton niveau ? Re-merci 🙂
Hello,
C’est en lien avec les étapes du dessus. A toute ces étapes, je suis arrivée avant 12h. Celles avant et après Vizzavona sont assez rapides et ça ne monte pas tant que ça (mais c’est sympa de s’arrêter à Vizzavona pour re faire le plein, passer une bonne nuit, manger dans un resto, etc).
Si je devais reduire le temps pour faire le GR20, je ferai 6-7, 8-9 et 10-11 pour regrouper des étapes.
(mais ça ne tient qu’à moi… j’en ai vu triplé des étapes et puis ça dépends du temps aussi…)
Au niveau des temps du topo, quand ce sont des étapes qui montent, tu peux facilement grignoter du temps (sauf les 1ère étapes). Quand c’est plutôt plat, je n’ai pas su aller beaucoup plus vite. Bref, tu peux aller plus vite que ce qui est annoncé dans le topo. Mais, n’oublie pas que le plus important c’est dans profiter à ta manière
Bonjour,
Tout d’abord merci pour tous vos conseils.
J’ai fait la partie nord l’année dernière et je me lance dans l’organisation de la partie sud et des amis comptent bien m’accompagner cette fois.
En me penchant sur le programme, je trouve intéressant de faire une seule étape entre la Bergerie de Croci et le col de Bavella, mais le temps du topo m’inquiète un peu. Je ne les sens pas assez aguerris pour passer par la variante alpine et si j’additionne le temps du topo j’arrive à 9 h de marche… Vous souvenez vous combien de temps vous avez mis? (même si j’ai lu que vous étiez passée par la montagne j’ai lu que sur cette portion certaines personnes ont mis le même temps…. ça me donnerait une idée peut être plus proche de la réalité…)
Enfin à Conca pour rejoindre Porto Vecchio je n’ai trouvé que des navettes à partir du gîte « La Tonnelle ». Il y en a plus que deux par jour, ou faut il s’organiser pour ne pas rater celle d’après midi?
Merci pour vos réponses.
Hello
Je viens de poster un lien vers ton récit car il est très complet et il pourrait aider d’autres randonneurs à se préparer. j’aimerais échanger avec toi pour écrire une petite interview et publier sur ma page facebook du GR20 si tu es d’accord https://gr20-infos.com/communaute/recits/
Bonjour madame bougeotte,
J’ai regardé à plusieurs reprises ta vidéo vraiment super un beau souvenir pour toi et de bons conseils à partager pour nous, une bonne promo le pour le GR20 :. Je compte comme toi partir fin juin, je vois que tu as changé facilement d’itinéraire quand tu en avais besoin. Est-il facile de s’orienter et de ne pas se perdre ? ( topoguide bien fait, bon balisage ?) merci et bonne année 2019. Samuel
Hello,
Merci pour ton sympathique message! 🙂
Si tu restes sur le balisage du GR20, il est assez clair (enfin tout dépend de la météo quand même). Pour les variantes, il y en a qui sont bien balisées (la plupart), d’autres moins. Le topoguide, je l’ai même perdu a un moment et ça ne m’a pas posé de problèmes. Mais je conseille quand même de l’avoir. C’est intéressant de regarder la veille comment va être l’étape du lendemain 🙂
A bientôt
Merci pour ton parcours jadore te lire!!
Je prepare le gr20 pour septembre . Je lis des commentaires vraiment tres negatifs sur les refuges en as tu eu un mauvais ressenti? Dormir en tente nes ce pas mieux mis a part le port sur la rando…?
Jai tellement hate de le faire et envie de reussir si je peux m’éviter quelques désagrément je prend!
Merci encore pour tes partages d’expérience
bonjour. Je prepare mon gr20 en juin. Je souhaite le realiser en 6 jours voir 7 max car je suis court au niveau de mon timing. (je pratique du trail° Je regarde beaucoup les avis concernant les refuges. J ai vraiment l impression que l accueil reste plus que moyen voir catastrophique. De plus et le plus inquietant c est l infection et la presence de punaises de lit dans la plupart des gites. J aimerais connaitre votre experience concernant ces 2 points. merci beaucoup
Bonjour Gérard,
Les punaises de lit sont un réel problème sur le GR20. Il faut savoir que même les hôtels peuvent en avoir. Ce n’est donc pas forcément lié à un manque d’entretien. Il y a beaucoup de passage donc une forte probabilité d’en avoir et de « contaminer » tous les refuges. Je n’en ai personnellement pas rencontré mais j’ai discuté avec pas mal de gens qui ont rencontré ce problème. La seconde fois que je suis allée sur le GR20, j’ai pris ma propre tente et propre matelas (ce qui résout le problème)
L’année dernière, j’ai remarqué pas mal d’effort par rapport aux installations : des nouvelles toilettes, douches, parfois de l’eau chaud (mais régulièrement froide). Le confort peut être différent d’un refuge à l’autre (dépendant aussi de son accessibilité). Il y a également des gîtes/refuges « privés » (n’appartenant pas au parc naturel de Corse) qui peuvent être plus confortables.
A l’intérieur des refuges, on dort tous ensemble sur un simple matelas. Çà peut paraître « mauvais accueil » mais c’est ça aussi l’ambiance refuge.
Les gardiens voient passer énormément de monde et effectivement ils peuvent paraître rustres. Si on est poli et respectueux (de la nature et de leur travail), ils sont sympa.
Mais je me répète, nous ne sommes pas à l’hôtel. De plus, il y a beaucoup de passage.
J’espère vous avoir éclairé?
Bonne chance 🙂
Pauline